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Top 14: l'avenir appartient au Stade Toulousain

Le Stade Toulousain a reconquis le Bouclier de Brennus après sa finale face à l'ASM Clermont Auvergne, au Stade de France, le 15 juin 2019
Le Stade Toulousain a reconquis le Bouclier de Brennus après sa finale face à l'ASM Clermont Auvergne, au Stade de France, le 15 juin 2019 Tous droits réservés DOMINIQUE FAGET
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Ciel bleu au-dessus de la Ville rose: après avoir reconquis le Bouclier de Brennus, samedi en battant Clermont en finale du Top 14 (24-18), le Stade Toulousain, emmené par une génération de jeunes joueurs, peut espérer rester durablement en haut du rugby français.

D'une génération à une autre, les parallèles sont tentants. Le cru 2019 peut-il imiter ses devanciers des années 1990 puis 2000, neuf fois champion de France (1994 à 1999, puis 2001, 2008, 2011 et 2012) et sacrés à quatre reprises en Europe (1996, 2003, 2005 et 2010) sous la houlette de Guy Novès?

Les Rouge et Noir ont en tout cas la volonté de s'inscrire dans la durée après avoir survolé la saison régulière, où ils n'ont perdu que trois matches, établi un record d'invincibilité (14 matches sans défaite d'octobre à avril), de points de classement (98) et d'essais (102).

"(Ce titre) montre à toute cette jeune génération ce que c'est d'être champion, je pense que ça va donner envie de le redevenir", estime l'ouvreur Thomas Ramos.

La concurrence est cependant plus féroce aujourd'hui que dans les 2000 et, surtout, lors de la décennie précédente.

"Oui, peut-être, mais la confiance (qu'apporte le fait) d'être champion, on ne la mesure pas donc...", a répondu l'entraîneur en chef Ugo Mola.

"Depuis 2008-2009, il n'y a plus beaucoup de nouvelles ères, un champion différent chaque année, il y a des cycles... Ce soir (samedi), j'aimerais dire que oui, c'est l'ère de demain dans le championnat de France. Ce qui est sûr c'est que c'est l'ère de demain au Stade Toulousain", a poursuivi Mola, pour qui "cette génération a de beaux jours devant elle".

- Effectif encore rajeuni -

Le futur est en effet devant les jeunes Ramos, Romain Ntamack, Antoine Dupont, François Cros, Peato Mauvaka, Selevasio Tolofua, Clément Castets, Guillaume Marchand ou encore Florian Verhaeghe, tous âgés de 25 ans au plus. Sans oublier les champions du monde des moins de 20 ans 2018 Julien Marchand, Lucas Tauzin ou Matthis Lebel, absents samedi.

Ni les Cheslin Kolbe, Cyril Baille, Sébastien Bézy, Pita Ahki et Zack Holmes, à peine plus âgés. Les trentenaires Sofiane Guitoune, Maxime Médard, Yoann Huget, Rynhardt Elstadt et Charlie Faumuina ont encore de beaux jours devant eux, alors que les vieux guerriers Jerome Kaino ou Iosefa Tekori peuvent ferrailler encore une année au moins.

L'effectif sera encore rajeuni la saison prochaine, avec les départs de Lucas Pointud, Leonardo Ghiraldini et Piula Faasalele, tandis que Richie Arnold sera remplacé par son frère jumeau Rory.

Au rayon arrivées, le prometteur troisième ligne d'Agen Antoine Miquel (25 ans) viendra notamment étoffer un groupe qui, au-delà du jeu produit, a démontré sa profondeur. Notamment pendant la période de doublons avec les matches internationaux, et après la blessure, coup sur coup en février-mars, de ses deux premiers choix au poste de talonneur, Julien Marchand et Ghiraldini.

- Décompression et Japon -

Un "groupe qui vit bien", selon Huget. "C'est une phrase un peu bateau mais croyez-moi, quand on voit des jeunes arriver, sur les jours de repos, juste pour jouer aux cartes ensemble, ce n'est pas anodin. Qu'aux entraînements ça s'accroche, à la limite de la bagarre, mais que, derrière, c'est oublié en deux secondes et qu'on on va aller manger ensemble sans soucis, ce n'est pas anodin", a raconté l'ailier.

Largement battus en demi-finales de la Coupe d'Europe par le Leinster (30-12), les Toulousains doivent cependant encore prendre de la bouteille pour espérer retrouver les sommets sur le continent.

En France, il leur faudra éviter la décompression post-titre, qui a touché tous les derniers champions, et bien négocier l'absence, pendant la Coupe du monde au Japon (20 septembre-2 novembre), de plusieurs joueurs (Huget, Médard, Ramos, Ntamack, voire Kolbe, Guitoune, Elstadt, Cros et Mauvaka).

Mais pour l'instant, Mola demande juste un peu de temps pour "savourer".

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