La musique gnaoua met le Maroc en transe

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Par Wolfgang Spindler
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La musique gnaoua met le Maroc en transe. Plusieurs stars internationales se sont partagées la scène du festival d'Essaouira pour la 22e édition d'un évènement consacré à une tradition musicale séculaire.

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C'est un festival qui met en avant une tradition musicale séculaire. Au Maroc la ville d'Essaouira a résonné au rythme de la musique gnaoua, avec des musiciens venus de tout le pays, accompagnés d'artistes du monde entier.

Parmi les temps forts de cette édition, la musicienne indienne britannique Susheela Raman, réputée pour ses performances live inspirées des traditions de musique sacrée de l'Inde et du Pakistan, en duo avec Maâhlem Hamid El Kasri, l'un des principaux gnaoui du Maroc.

 Hamid El Kasri a commencé à jouer de la musique gnaoua à l’âge de 7 ans, formé par son grand père, un ancien esclave soudanais.

"J'aime les collaborations interculturelles, c’est pourquoi je suis très enthousiaste à l'idée d'être ici au Maroc, confie Susheela Raman. Je suis fascinée par la musique rituelle, les états de transe sont très intéressants et ont une influence sur la façon dont j'écris en anglais, la transe est une partie très importante de la musique."

Grandes stars internationales du festival, le groupe Tinariwen, des musiciens touaregs venus du Sahara, lauréat d'un Grammy Award. Leur musique est la voix de la rébellion touareg qui se bat pour l'indépendance du nord du Mali.

"Nous on véhicule le message de notre peuple Tanasak dans le Sahara, explique Abdallah Ag Akhousseyni, le coeur de notre musique c’est passer le message à travers le monde, expliquer un peu qui sont les Tamasak et leurs problèmes."

Tinariwen joue avec Mustafa Bakbou qui a déjà partagé la scène avec des stars internationales comme Marcus Miller, Pat Metheny et Santana.

_ "La culture Gnaoua a été longtemps dans l'ombre, explique Mustapha Bakbou. Maintenant c'est connu internationalement. Heureusement la jeune génération reprend le flambeau et met la barre plus haut pour que la culture continue de grandir. "_

Le festival s'est terminé hier soir sur des sonorités jamaïcaines.

Journaliste • Laurence Alexandrowicz

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