Athlétisme: la Cour des comptes met en cause la gestion de la Fédération française

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La Cour des comptes épingle dans un rapport la gestion de la Fédération française d'athlétisme (FFA) sous la direction de l'ancien président Bernard Amsalem, a-t-on appris mercredi auprès de la FFA, confirmant une information du Canard Enchaîné.

Dans un rapport "provisoire", la Cour des comptes pointe du doigt une créance de 300.000 euros d'Areva, qui n'a jamais été réglée, la rémunération d'anciens athlètes au titre d'"ambassadeurs", entre 15.000 et 100.000 euros annuels selon le Canard Enchaîné, et la situation de l'ancien directeur financier de la Fédération, qui s'était constitué en société de consultants et facturait ses services entre 122.300 et 126.000 euros par an, faisant économiser 600.000 euros de cotisations sociales à la FFA, selon l'hebdomadaire satirique.

Bernard Amsalem (président de la FFA de 2001 à 2016), contacté par l'AFP, n'a pas souhaité réagir.

André Giraud, l'actuel président de la FFA, a confirmé à l'AFP l'existence de ce rapport: "quand Areva a décidé de rompre le contrat le liant à la FFA, il y a eu une négociation entamée par Bernard Amsalem au cours de laquelle Areva s'est engagé à dédommager la Fédération pour la rupture du contrat. Mais cela a traîné et Bernard Amsalem est allé voir le président de la République de l'époque, François Hollande, et il avait été prévu qu'Areva se mettrait à jour".

"Il y a eu une négligence dans la gestion mais il y avait au départ un accord pour que l'argent rentre, a ajouté le dirigeant. Des engagements ont été pris qui n'ont jamais été tenus. On a donc été obligé d'apurer ces comptes-là et de mettre cette somme dans les charges puisque l'on sait que cet argent ne rentrera jamais."

Concernant les "ambassadeurs", André Giraud évoque aussi "des négligences dans le traitement du dossier" et assure avoir "tenu compte des observations de la Cour des comptes."

Au sujet de la situation du directeur financier, André Giraud a expliqué que la FFA "a eu des contrôles de l'Urssaf à l'époque et à aucun moment, l'Urssaf ne nous a fait remarquer que la situation était bancale ou irrégulière."

"On a décidé d'apurer nos comptes et d'avoir plus de rigueur. Depuis deux ans on a des comptes d'exploitation positifs et l'on tient compte des recommandations de la Cour des comptes pour qu'en 2020 on puisse démarrer une olympiade sans avoir de problème de provisionnement", a précisé André Giraud.

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