Vers une coalition de gauche menée par Pedro Sanchez en Espagne ?

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Tous droits réservés REUTERS/Rafael Marchante
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Par Euronews
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Le socialiste a besoin du soutien des députés de Podemos, au moins pour obtenir une majorité relative, et être ainsi investi premier ministre. Mais il ne voulait pas de leur leader Pablo Iglesias au gouvernement.

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C'est le paradoxe Pedro Sanchez : remporter les élections en avril, sans parvenir à être investi premier ministre en juillet.

Sans majorité, le socialiste a en effet besoin du soutien des députés de Podemos, au moins pour obtenir une majorité relative, et être ainsi renouvelé à la tête du gouvernement espagnol. 

Le leader de Podemos Pablo Iglesias conditionnait le soutien de son parti à son entrée au gouvernement. Chose impossible pour Pedro Sanchez, en raison de leurs divergences profondes, notamment sur l'indépendance de la Catalogne.

Sur Twitter, Pablo Iglesias a déclaré qu'il refusait d'être "l'excuse du parti socialiste dans son échec à former un gouvernement de coalition".

Trop clivant, le leader du parti de la gauche radicale fait donc un pas de côté, et évoque à la place la numéro deux du parti, Irene Montero, qui est par ailleurs sa compagne.

Cette décision pourrait donc ouvrir la voie à une reconduction au pouvoir de Pedro Sanchez par le Parlement la semaine prochaine, alors que la date-butoir pour l'investiture du premier ministre espagnol est fixée au 23 septembre. 

Si le socialiste Pedro Sanchez n'est pas investi à cette date, de nouvelles élections seront alors organisées en novembre.

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