Ils ne sont plus que 130 à travailler pour Harland & Wolf. Faute de repreneur, le chantier naval du Titanic pourrait se retrouver sous le régime des faillites.
Le chantier naval du Titanic tout près de couler. En déclin depuis plus d'un demi-siècle, Harland et Wolff a finalement cessé son activité. Faute de repreneur, ce fleuron de l'industrie nord-irlandaise basé à Belfast, pourrait rapidement se retrouver sous le régime des faillites.
À son apogée pendant la Seconde Guerre mondiale, l'entreprise employait plus de 30 000 personnes. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 130 à travailler ici à temps plein. Craignant de perdre leurs emplois, les travailleurs occupent depuis la semaine dernière le chantier naval.
Unite Trade Union, un syndicat représentant les ouvriers, a indiqué qu'il mettra tout en œuvre pour empêcher sa fermeture. Pour eux, une nationalisation de l'entreprise serait la meilleure des solutions.