4 mois après l'incendie de Notre-Dame, le plomb est au cœur des préoccupations

4 mois après l'incendie de Notre-Dame, le plomb est au cœur des préoccupations
Par Laura Berlioz
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175 dépistages sur des enfants et des opérations de dépollution. Les habitants du quartier s'interrogent sur les conséquences du taux de plomb dans leur environnement depuis l'incendie de Notre-Dame.

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Quelques mois après l'incendie de Notre-Dame, la contamination au plomb inquiète toujours, surtout pour les enfants. L' ARS publie un rapport sur sa campagne de dépistage. 175 analyses ont été effectuées parmi les enfants dont le lieu de vie est proche de la cathédrale. 146 plombémies se situent sous le seuil, 16 se situent dans l'intervalle de vigilance et 2 dépassent le seuil de 50 microgrammes par litre de sang.

Pour le moment impossible d'établir un lien direct avec le feu. Une source de pollution a déjà été repérée au domicile de l'un des deux enfants au dessus du seuil.

Après l'incendie, une série d'échantillons a été prélevée dans le quartier. Sont particulièrement surveillées les zones où le niveau de plomb est supérieur à 5000 microgrammes par m2. Ce travail est à l'origine de la fermeture du groupe scolaire de la rue Saint-Benoît.

Les résidents restent inquiets et ce lundi, les associations et les syndicats ont demandé le placement sous cloche de Notre-Dame. Une demande irréalisable selon la mairie de paris. Place donc à une opération de dépollution dans les prochains jours. C'est-à-dire, l'application d'un gel sur 2 rues adjacentes et sur le parvis pour éliminer les particules de plomb.

Le chantier doit reprendre le 12 août avec de nouvelles mesures de protection des travailleurs.

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