Anelise Borges, envoyée spéciale d'Euronews à Téhéran, nous livre ses dernières informations.
Le directeur général par intérim de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Cornel Feruta, est arrivé à Téhéran dimanche pour des rencontres de haut niveau avec des responsables iraniens, a rapporté l'agence semi-officielle Isna.
Alors que la réduction de ses engagements dans le cadre de l'accord sur le nucléaire suscite des tensions grandissantes avec les Occidentaux, l'Iran accueillait des invités spéciaux ce weekend.
"L'Iran a promis de continuer à laisser les inspecteurs de l'ONU accéder aux sites nucléaires dans le pays et une délégation de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) vient d'arriver à Téhéran", explique Anelise Borges, envoyée spéciale d'Euronews à Téhéran.
"L'Iran insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une réunion d'urgence et que cela avait été planifié il y a longtemps, mais lorsque j'ai demandé au chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique de préciser son intention, lors de sa visite ici en Iran, il n'a fait aucun commentaire."
"Plus tôt samedi, l'Iran a annoncé avoir commencé à injecter du gaz uranium dans des centrifugeuses avancées, dans le cadre de l'une des mesures adoptées pour étendre son programme nucléaire, mais Téhéran insiste sur le fait qu'il reviendra à la pleine conformité de l'accord, dès que les autres signataires honoreront leur part du marché."
L'annonce de l'Iran représente une troisième étape de la réduction de ses engagements en matière nucléaire, pris en 2015 dans le cadre d'un accord international conclu à Vienne, et fait fi des appels européens l'enjoignant à cesser de réduire ses engagements.
"Les voies du dialogue sont toujours ouvertes, y compris aujourd'hui" avec l'Iran, a déclaré ce dimanche le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.