Objectif : réussir à faire sortir le pays de près de 6 mois d'impasse politique.
La deuxième fois sera-t-elle la bonne ? Le Premier ministre sortant israélien Benjamin Netanyahou a été choisi par le président Reuven Rivlin pour former le prochain gouvernement de coalition. Objectif : réussir à faire sortir le pays de près de 6 mois d'impasse politique.
Équation politique
Cinq mois après un premier duel sans issue, qui n'avait pas permis de dégager une majorité et un gouvernement de coalition, les dernières élections législatives de septembre n'ont pas réellement permis d'y voir plus clair non plus, avec 55 voix sur 120 pour Netanyahou et ses alliés de droite, et 54 pour le centriste Benny Gantz et ses alliés de gauche.
Mais rien n'est joué. Car sur les 54 députés, 10 sont de la Liste arabe unique. Ils avaient soutenu Benny Gantz pour le poste de Premier ministre, sans toutefois s'engager à siéger au gouvernement.
La mission de Benjamin Netanyahou : grappiller quelques voix supplémentaires pour atteindre le seuil de la majorité (61 sièges) au Parlement israélien, et ce d'ici à 6 semaines.
"Je ferai le maximum grâce au mandat que vous me confiez", a déclaré le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahou. "Si je ne réussis pas, je reviendrai vers vous et avec l'aide de Dieu, des citoyens d'Israël et de vous-même. Monsieur le Président, nous établirons un vaste gouvernement d'union nationale."
Soupçons de corruption
Son rival centriste Benny Gantz a refusé de gouverner avec Benjamin Netanyahou, qui doit être auditionné la semaine prochaine pour des soupçons de corruption, de fraude et d'abus de confiance.
S'il réussit à former le prochain gouvernement, Benjamin Netanyahou ne sera contraint de démissionner que s'il est condamné, une fois toutes les voix de recours utilisées.