Lubrizol : des taux de dioxines "relativement faibles" selon les premières analyses

Rouen, le 26 septembre.
Rouen, le 26 septembre. Tous droits réservés REUTERS
Par Euronews avec AFP
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Une semaine après l'incendie de l'usine de produits chimiques à Rouen, les taux relevés par l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) montrent des niveaux de dioxines "proches de la pollution de fond".

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L'incendie de Lubrizol à Rouen a bien provoqué des émissions de dioxines, mais à des taux "relativement faibles". C'est la conclusion du rapport de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), commandé par le gouvernement. 

L'agence française chargée d'étudier les risques industriels** a relevé entre 0,04 et 0,20 nanogrammes d'équivalent dioxines par mètre carré**. Des niveaux proches de la "pollution de fond", mesurée à 0,06 nanogrammes. "Je ne pense pas qu'il faille avoir d'inquiétudes particulières", a déclaré le président de l'Ineris, Raymond Cointe, lors d'une conférence de presse.

Toutefois, de nouvelles analyses sont en cours sur les produits alimentaires, car les dioxines, des substances toxiques cancérigènes, sont surtout dangereuses lorsqu'elles sont absorbées.

Autre inquiétude des résidents : la présence d'amiante. Mais là encore, les premiers résultats d'analyses publiés ce mercredi sont rassurants.

Maux de tête et nausées

Selon le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, moins de 3 fibres d'amiante par litre d'air ont été relevé, sur un périmètre de 300 mètres autour de l'usine. Un taux inférieur au seuil réglementaire de 5 fibres par litre d'air.

Mais ces résultats d'analyses peinent à convaincre les habitants, qui critiquent notamment la lenteur des résultats. 

Une [cagnotte participative](Une cagnotte participative a notamment été créée pour organiser des tests de pollution citoyens. Elle a pour l'heure recueilli plus de 2000 euros.) a notamment été créée pour organiser des tests de pollution citoyens. Elle a pour l'heure recueilli plus de 2000 euros.

Par ailleurs, la population reste incommodée par les odeurs, une semaine après l'incendie de l'usine de produits chimiques. De nombreuses personnes ont fait état de gorges irritées, de maux de têtes, de nausées, de vomissements et de vertiges.

"Un peu plus d'une centaine de personnes se sont rendues aux urgences après l'incendie", a déclaré la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

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