Equateur : couvre-feu nocturne à Quito

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Tous droits réservés REUTERS/Daniel Tapia
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Par Euronews
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La capitale équatorienne a connu une nouvelle journée d'émeutes. En cause : la suppression des subventions sur le carburant. Des manifestants ont fait irruption brièvement au sein du Parlement.

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Le président équatorien Lenin Moreno a décrété un couvre-feu ce mardi à Quito dans des secteurs proches de l'Assemblée nationale et des lieux de pouvoir.

Cette décision intervient après plusieurs jours d'émeutes qui ont conduit le président Moreno à déplacer le siège du gouvernement à Guayaquil, la capitale économique de ce petit pays andin. Les manifestants réclament le retour aux subventions pour les carburants. Certains d'entre eux ont fait irruption brièvement au sein du Parlement. "Nous sommes venus parce qu'ils prennent notre essence, dit un manifestant. Ce n'est pas bon pour nous. C'est bon pour les banquiers, les riches, les millionnaires... Mais pour nous, ce n'est pas bon."

Les prix du pétrole ont doublé depuis la suppression des subventions publiques, jeudi dernier. Le président Lenin Moreno refuse de faire marche arrière. "Il ne peut pas y avoir de violations du système démocratique ni de la Constitution, a-t-il déclaré. On ne peut pas entamer les actifs du peuple équatorien et bien sûr, on ne peut pas porter atteinte à l'intégrité physique des personnes."

Plus de 570 personnes ont déjà été arrêtées. Lenin Moreno accuse ses opposant de fomenter un coup d'État. La suppression des subventions aux carburants , introduites dans les années 1970, vise à relancer une économie en déclin et à alléger le poids de la dette.

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