Un équipage pour défendre le climat

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Par Méabh Mc Mahon
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A bord du Rainbow Warrior, Greenpeace veut alerter les citoyens européens contre les énergies fossiles.

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Il est une heure du matin. Le navire de Greenpeace, le Rainbow Warrior, se prépare à reprendre la mer au large de la Belgique. L'objectif de ces différentes escales européennes en Roumanie, en Grèce, en Italie, en Espagne et en Pologne est de promouvoir les énergies renouvelables. Membre d'équipage depuis 2015, Api Waqanisau n'agit pas uniquement par passion. Son pays, les Fidji, pourrait en partie disparaître d'ici 2050 à cause du changement climatique. L'élan environnemental observé ces derniers mois à travers le monde lui donne de l'espoir. "Pour moi, à chaque fois que je vois quelqu'un se battre pour le climat, j'ai le sentiment que cette personne se bat pour mon pays", souligne-t-il.

A bord Mathieu Soete s’implique aussi pour changer les mentalités. Sa mère Véronique a rejoint l'équipage comme volontaire en cuisine. Ses amis parlent d'une folie, mais elle préfère mettre en avant l'engagement de son fils et la cause qu'il défend. Le Belge, chargé du climat et de l’énergie pour l’ONG, n'a pas peur s’attacher dans le vide en haut d’une grue lorsqu'il s'agit de protester contre la politique environnementale de Donald Trump. Il s'enthousiasme pour les actions menées par l'équipage du Rainbow Warrior. "Nous avons agissons contre les installations d'énergies fossiles le long des côtes et nous évoquons les solutions", insiste-t-il. Greenpeace met par exemple en avant le recours aux énergies renouvelables comme les parcs éoliens près des côtes belges. 

Pour Juliette Boulet, mère de deux enfants et en charge des campagnes politiques pour Greenpeace, cet engagement est crucial. "A l'avenir les énergies fossiles seront toujours plus chères à cause des tensions géopolitiques", analyse la jeune femme. Après plusieurs jours passés dans le port d'Anvers, la tournée européenne du Rainbow Warrior va prendre fin. Le navire va faire l'objet d'une révision aux Pays-Bas. Mais les membres de l'équipage n'ont pas l'intention de rester inactifs.

Journaliste • Grégoire Lory

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