Syrie : "Accord historique" entre Moscou et Ankara

Syrie : "Accord historique" entre Moscou et Ankara
Tous droits réservés Sergei Chirikov/Pool via REUTERS
Par euronews avec AFP-AP-REUTERS
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Les présidents turc et russe se sont accordés ce mardi sur un retrait des forces kurdes du nord-est de la Syrie.

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Moscou et Ankara prennent ensemble le contrôle de la majeure partie du nord-est de la Syrie, une zone en proie à un conflit croissant entre militaires turcs et combattants kurdes.

Après six heures de négociations Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine ont décidé dans un premier temps de déployer des patrouilles militaires russes et syriennes dans les secteurs de la bande frontalière bordant la zone où l'armée turque a déclenché début octobre une opération militaire.

"**Les **milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG)** doivent se retirer dans un délai de 150 heures à partir du 23 octobre à midi au-delà de 30 km avec leurs armes. Les fortifications et positions de l'organisation seront détruites. Au terme des 150 heures, des patrouilles turques et russes vont commencer à une profondeur de 10 km à l'ouest et à l'est de la zone de l'opération Source de Paix. Les terroristes de Tal Rifat et Minbej sortiront de cette zone avec leurs armes**", a dit le Président turc, qualifiant d'"historique" l'accord passé avec Moscou.

"Grâce à un travail long et intensif, nous sommes parvenus à prendre des décisions qui, selon moi, sont très importantes, voire décisives et qui permettront de résoudre la très grave situation de crise à la frontière turco-syrienne", a ajouté son homologue russe.

Vladimir Poutine et Reccep Tayyip Erdogan se sont par ailleurs entendus pour faciliter le retour "volontaire" de réfugiés en Syrie.

Enfin, la Turquie gardera la haute main sur la zone située entre la ville de Tal Abyad, qu'elle a prise au début de l'offensive, et celle de Ras al-Aïn, dont les derniers combattants kurdes se sont retirés dimanche.

Sur un autre théâtre du conflit syrien, le président Bachar al-Assad a effectué une visite inédite près de la ligne de front à Idleb, une province contrôlée par des rebelles et des jihadistes dans le nord-ouest de la Syrie et que le régime de Damas entend bien reprendre.

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