Syrie : l'OTAN soutient l'allié turc

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Par Euronews
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Lors de sa première réunion depuis l'offensive turque dans le nord de la Syrie, l'OTAN s'est gardée de blâmer Ankara

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Pour la première fois depuis le déclenchement de l'offensive turque en Syrie, l'OTAN s'est réunie au niveau ministériel et la realpolitik l'a largement emporté sur les préoccupations humanitaires. Pas question de réprimander la Turquie, un allié stratégique, encore de la sanctionner. Quant à l'idée avancée par l'Allemagne d'une zone de protection internationale, elle a été accueillie avec tiédeur.

« Il n'y a pas eu de demande pour une mission de l'OTAN dans le nord-est de la Syrie, a déclaré le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg. Je crois fermement que ce dont nous avons besoin, c'est d'un effort pour soutenir le processus politique, obtenir une solution durable, et l'OTAN soutient fortement les efforts déployés sous l'égide des Nations Unies pour trouver une solution politique à la crise en Syrie. »

Une zone de sécurité dans le nord de la Syrie, le ministre belge des Affaires étrangères n'est pas contre, mais ce sera difficilement réalisable sans l'accord de la Turquie et de la Russie.

« On n'est pas opposé sur le principe à réfléchir sur une formule comme celle-là, d'une zone internationale, mais pour l'instant, il y a une situation sur le terrain qui a évolué à la suite des accords entre la Turquie et la Russie, a commenté Didier Reynders. On voit comment les choses se passent, donc on va d'abord regarder plus concrètement la situation sur place avant de voir si une initiative comme celle-là peut effectivement être mise en oeuvre. »

Sur le terrain, la Turquie a interrompu son offensive après un accord scellé avec Moscou et les Kurdes poursuivent leur retrait, chassés des zones proches de la frontière turco-syrienne. Un retrait surveillé par les forces russes, très présentes dans la région.

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