De violents affrontements ont opposé vendredi des manifestants pro-Morales aux forces de l'ordre. Le bilan est lourd.
En Bolivie, de violents affrontements ont opposé vendredi des milliers de manifestants aux forces de l'ordre à Cochabamba, fief politique de l'ancien président Evo Morales. 5 personnes ont été tuées et de nombreux blessés sont à déplorer. Un usage disproportionné de la force policière est pointé du doigt.
Les protestataires demandent le retour de Morales, exilé au Mexique depuis sa démission dimanche dernier et dénoncent un "coup d'Etat" fomenté par l'opposition
L'ancien président aux trois mandats bénéficie toujours du soutien d'une grande partie de la population, notamment indigène.
Auto-proclamée présidente par intérim, Jeanine Añez, ancienne sénatrice de droite, accuse son prédécesseur de corruption et souligne les irrégularités de la présidentielle du 20 octobre où Evo Morales a obtenu près de 40% des voix. Elle le menace de poursuites s'il rentrait à La Paz.