Géorgie : l'opposition unie contre l'oligarque Ivanichvili

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Par Maxime BayceAFP
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Près de 20000 personnes se sont rassemblées à Tbilissi pour renforcer la pression sur le parti au pouvoir, de plus en plus contesté après la répression policière de la semaine précédente.

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Nouvelle manifestation contre le parti au pouvoir dans les rues de Tbilissi. 20 000 personnes se sont rassemblées pour réclamer la démission du gouvernement et des élections législatives. Les manifestants demandent du changement dans un pays où un homme, le milliardaire et ancien premier ministre Bidzina Ivanishvili, semblent tirer toutes les ficelles.

"Nous avons passé un contrat. Il nous a promis qu'il y aurait du changement puis il s'est moqué des gens, et personne ne l'acceptera. Et il continue de nous insulter. Donc cette contestation va se poursuivre et va devenir de plus en plus forte.", promet Giga Bokeria, le patron du parti Géorgie Européenne.

Les partis d'opposition ont affiché une rare union contre le parti dominant de la scène politique géorgienne, "Rêve géorgien" et présidé par Ivanichvili.

"Tout le monde dans ce pays comprend qu'Ivanichvili doit partir, et il partira. C'est à lui de décider si ce sera aujourd'hui ou demain, mais la fin de son gouvernement est arrivée", renchérit Tina Bokuchava, du "Mouvement d'unité nationale". "Il est temps de changer de régime, et nous devons le faire aussi pacifiquement que possible, et c'est aussi l'esprit de ces manifestations."

Ivanishvili est accusé d'être à la manœuvre suite au rejet par les députés d'une loi introduisant de la proportionnelle dans le mode de scrutin. Car les règles aujourd'hui jouent en sa faveur : avec 48% des suffrages, son parti rafle 77% des sièges au parlement.

Les manifestations, pacifiques depuis le début, ont commencé il y a près de dix jours. La semaine passée, elles ont été durement réprimées par la police. Plusieurs personnes ont été arrêtées, une dizaine d'entre elles ont été condamnées à de courtes peines de prison.

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