Liban : les violences se poursuivent

Liban : les violences se poursuivent
Par Joanne Massard

Si les protestations ont débuté en octobre , elles s'intensifient aujourd'hui. Le chef du gouvernement Saad Hariri, démissionnaire, devrait être renommé à ce poste après l'ouverture de nouvelles consultations parlementaire lundi.

C'était au départ un rassemblement pacifique à Beyrouth. Mais si les protestations contre la mauvaise gestion économique de l'élite dirigeante libanaise ont débuté en octobre, elles s'intensifient aujourd'hui.

Le peuple libanais proteste contre une classe dirigeante qu'il juge corrompue et incompétente.

De nouveaux heurts ont opposé dimanche soir des manifestants libanais aux forces de l'ordre, près du Parlement à Beyrouth, au lendemain de violents affrontements ayant blessé des dizaines de personnes.

Les forces de sécurité libanaises ont tiré des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des canons à eau pour disperser plusieurs centaines de manifestants.

Le chef du gouvernement Saad Hariri, démissionnaire, devait être renommé à ce poste après l'ouverture de nouvelles consultations parlementaire lundi, mais face à ce climat de tensions, elles ont été repoussées.

Mais les manifestants ne veulent pas de lui au pouvoir. Ils exigent un chef de gouvernement indépendant, non affilié aux partis existants.

Ces heurts sont les plus significatifs depuis le début de la mobilisation. Selon la Croix-Rouge et la Défense civile libanaise, les affrontements de la nuit ont fait plus de 130 blessés.

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