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Le Kosovo face aux fantômes du passé

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Albin Kurti devrait être chargé de former un gouvernement ce jeudi. Et les obstacles sont toujours les mêmes.

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A l'heure de former un nouveau gouvernement, le Kosovo fait face aux fantômes du passé. Ceux qui hantent la vie politique ce pays depuis 20 ans, sa guerre contre la Serbie et sa déclaration unilatérale d'indépendance en 2008.

Le grand vainqueur du scrutin, qui devrait devenir premier ministre ce jeudi, c'est Albin Kurti. Son agenda politique a été inspiré par l'Union européenne et l'impasse politique dans les Balkans.

Comme son adversaire et possible prochain collaborateur Kadri Vesely, il espère parvenir à relancer l'économie en s'attaquant à la corruption. Miné par les difficultés économiques et la corruption, le jeune état des Balkans est devenue une plaque tournante du crime organisé.

Enfin moteur de stabilité ?

Le pays a le soutien de l'Union Européenne, qui a envoyé des fonds et des agents, pour soutenir les institutions de maintien de l'ordre. D'après Bruxelles, bien des progrès ont été faits, mais c'est encore insuffisant.

Car la priorité pour la Commission, c'est que Pristina soit moteur de stabilité dans la région, en normalisant ses relations avec la Serbie, qui ne reconnait toujours pas son voisin kosovar

Pour commencer, Albin Kurti veut installer le Kosovo dans le projet de "mini Schengen" qui régirait la région des Balkans : Kosovo, Serbie, Albanie et Macédoine du Nord.

En d'autres termes, prendre à contre-pied la politique de tarifs douaniers anti-serbes installés par le précédent gouvernement, en réponse au refus Serbe de reconnaître le Kosovo.

Depuis 1999, et la fin de la guerre qui a opposé l'armée yougoslave à l'armée de libération du Kosovo et l'OTAN, le progrès attend. Et Bruxelles peine à offrir une perspective claire au programme d'adhésion des Balkans occidentaux.

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