Le conflit contre la réforme des retraites a un impact non négligeable sur l'économie française en général, parisienne en particulier.
Le conflit contre la réforme des retraites s'enlise. 26 jours de manifestations, de blocages, de perturbations, un mois qui pèse lourd au moment du bilan économique de fin d'année. Le cercle est vicieux et chiffrer le préjudice aléatoire.
Pour la SNCF ou la RATP, le coût d'une journée de grève est connu, 20 millions d'euros pour l'un, 3 millions pour l'autre soit déjà près de 600 millions d'euros de pertes depuis le 5 décembre.
La paralysie des transports pénalise plutôt les usagers quotidiens que les touristes
"Je suis surprise, cela dure depuis un mois, s'étonne Corinna, une touriste néerlandaise. Normalement, ce n'est pas si long, cela prend deux jours maximum... C'est surtout embêtant pour ceux qui habitent ici."
Les hôtels et les restaurants sont également impactés par le conflit surtout en cette période de fêtes de fin d'année. La baisse de fréquentation dans les établissements parisiens oscillerait entre 10 et 30 %. Mais plus que la clientèle étrangère, c'est la clientèle provinciale qui fait défaut, faute de pouvoir se rendre dans la capitale.
Selon la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, les premières semaines de mobilisation ont entraîné une baisse d’activité de 30 à 50% dans les magasins de la capitale. Un an après le mouvement des "Gilets jaunes", le coup est rude et le gouvernement a déjà promis un report de charges fiscales.
Il faudra probablement attendre le mois de février pour connaître l'impact économique exact de la mobilisation.
Une chose est certaine, la nuit du Réveillon, les Champs seront bondés, comme chaque année