Les autorités turques ont interpellé et placé en garde à vue sept hommes dont quatre pilotes qui auraient aidé l'homme d'affaires à fuir vers le Liban. Par ailleurs, Interpol a émis une demande d'arrestation.
Les autorités turques ont interpellé ce jeudi sept personnes dont quatre pilotes. Toutes ont été placées en garde à vue. Elle sont soupçonnées d'avoir aidé l'ancien patron de Renault-Nissan à se rendre au Liban depuis un aéroport d'Istanbul. Celui d'Atatürk est aujourd'hui fermé aux vols commerciaux mais reste utilisé par des appareils privés comme le jet qui a permis à Carlos Ghosn de gagner le pays du Cèdre.
Le Liban a reçu ce jeudi une demande d'arrestation d'Interpol. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un mandat d'arrêt car l'organisation s'appuie sur des mandats d'arrêts nationaux et ne peut déclencher ni enquêtes ni poursuites. Les autorités libanaises, comme les autorités françaises ont déjà indiqué que Carlos Ghosn ne pourrait pas être extradé.
Ricardo Karam, un présentateur de télévision, ami de l'homme d'affaires, reste optimiste sur son sort. "Il est confiant dans l'avenir. Il a beaucoup de projets et c'est le plus important. Il est entouré de sa famille et de ses amis. Il est chez lui ici, il est dans son pays" témoigne-t-il.
Après 130 jours en prison, Carlos Ghosn était assigné à résidence au Japon où il est accusé de malversations financières. Une perquisition a eu lieu ce jeudi à son domicile provisoire de Tokyo.
La police japonaise va exploiter toutes les données disponibles dont les images de vidéosurveillance. pour tenter d'élucider les circonstances de cette fuite.