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Coronavirus : une course contre la montre scientifique

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Par Maxime Biosse Duplan
Publié le Mis à jour
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Les chercheurs chinois, en pointe sur la mise au point d'un vaccin, partagent avec leurs collègues européens des informations vitales sur ce virus et ses mutations.

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La bataille contre le coronavirus venu de Chine, c'est aussi et surtout une course contre la montre scientifique. Les chercheurs chinois, en pointe sur la mise au point d'un vaccin, partagent avec leurs collègues européens des informations vitales sur ce virus et ses mutations.

Gao Fu est le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies : "Cette fois, nous surveillons de près les choses, mais en raison de la différence entre les coronavirus et d'autres virus, nous n'avons pas vu de mutation claire du virus jusqu'à présent, que ce soit à partir d'échantillons environnementaux ou d'échantillons de patients. Et comme je l'ai dit, c'est là où nous en sommes au jour d'aujourd'hui au sujet de ce virus. Sur la base d'études virologiques, on sait le virus ne serait pas devenu tel qu'il est maintenant sans aucune mutation."

Les mutations, en effet, peuvent rendre le virus plus virulent, plus facilement transmissible, ou au contraire moins dangereux. Pour mieux l'appréhender, les chercheurs doivent d'abord l'observer le plus possible. Et pour cela, sa culture est nécessaire.

Arnaud Fontanet, directeur du Département Santé de l'Institut Pasteur : "Nous prenons ce nouvel échantillon et essayons de faire croître le virus. Pour ce faire, nous allons le placer sur des cellules qui conviennent à la culture du virus, c'est un travail fastidieux car c'est un virus qui ne pousse pas bien, nous allons essayer de le mettre dans les meilleures conditions pour avoir une culture viable du virus en quelques jours."

Des prélèvements ont ainsi été effectués sur les patients français atteints du virus. C'est à partir d'eux que la culture du virus va commencer.

La grande question est maintenant de savoir si un malade peut être contagieux avant même que les symptômes se déclarent. Ce qui n'était pas le cas avec le Sras en 2002.

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