L'école St George, dans le nord de Londres, est devenue l'une des écoles incontournables du rugby anglais. Plusieurs noms sont sortis de ses rangs, dont Owen Farrell, le capitaine du XV de la rose.
C'est dans cette école publique à Harpeden, dans le nord de Londres, que s'écrit le futur du rugby anglais. Depuis quelques années, nombres de stars sortent de St George. Parmi elles, Maro Itoje, Jack Singleton, George Ford et le capitaine actuel du XV de la rose, Owen Farrell. Tous les quatre ont participé à la Coupe du monde au Japon l'année dernière et devraient être présent contre la France, dimanche, pour le premier match du Tournoi des VI Nations.
Neil Harris, directeur de l'école de rugby, ne s'en cache pas, il est fier de ses joueurs, qui représentent aujourd'hui le rugby anglais à l'international.
Des valeurs propres à cet établissement publique, qui contraste avec les écoles privées sur lesquelles le rugby anglais s'est longtemps appuyé. Sans sélection à l'entrée, St George accueille aujourd'hui 1 400 élèves, filles et garçons confondus.
Et après une Coupe du monde qui a vu l'Angleterre arriver en finale, tous se mettent à rêver d'un avenir brillant. Cette performance a dynamisé tous ceux qui avaient un lien avec St Georges, où les bâtiments sont affectueusement appelé "Poudlard", en référence à l'école d'Harry Potter. "Le véritable impact s'est vu à l'intérieur de l'école avec les conversations dans les couloirs. Les garçons, les filles, les parents, le personnel et les familles ont vraiment apprécié toutes les émotions procurées cette compétition" raconte Neil Harris.
Les valeurs de l'ovalie sont ici primordiales. Si la devise de l'école est "Viser plus haut", Neil Harris ne cesse de répéter à ses joueurs : "Vous n'avez pas à être les meilleurs, mais juste à faire de votre mieux".