Avec le coronavirus progresse le sentiment anti-chinois

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Par Julien Pavy
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La communauté chinoise en France dénonce les amalgames et la discrimination rampante, si bien que le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus est désormais tendance sur Twitter. Ce racisme s'observe également en Italie.

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Parallèlement à l'épidémie de coronavirus se répand de plus en plus en Europe un sentiment anti-chinois. Blagues et remarques racistes dans la rue et sur les réseaux sociaux se multiplient.

#JeNeSuisPasUnVirus

A Paris, la communauté chinoise dénonce les amalgames et la discrimination rampante, si bien que le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus est désormais tendance sur Twitter. "Je sais que tout le monde a peur du virus, mais pas de préjugé", demande un internaute.

Ce racisme quotidien anti-chinois s'observe également de plus en plus en Italie, comme l’explique Marco Wong, président d'une association d'enfants d'immigrés chinois :  "Le racisme resurgit avec l'alibi du coronavirus. Il y a eu des incidents dans plusieurs villes italiennes."

Amalgames, craintes...

Les amalgames, les craintes impactent notamment les restaurants chinois. Et ils s'expriment souvent dans des zones de transit : transports en commun, aéroports : "Il y a aussi une raison économique à cette discrimination. La croissance qu'a connue la Chine ces dernières années suscite des envies", indique Marco Wong.

Cette discrimination, ajoutée aux mesures mises en place pour endiguer l'épidémie de coronavirus, devrait avoir un impact sur le secteur touristique, en Italie et ailleurs en Europe, alors que le continent est particulièrement prisé des Chinois.

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