Le divorce désormais acté, les Européens vont se pencher maintenant sur leur future relation avec le Royaume-Uni, notamment en matière de commerce ou de sécurité.
Le Brexit désormais acté, les Européens vont se pencher maintenant sur leur future relation avec le Royaume-Uni. Dans différents domaines : commerce, sécurité, coopération judiciaire, énergie...
Les Britanniques pressés
En attendant qu'un accord soit trouvé, les Britanniques vont continuer à appliquer les règles européennes jusqu'à la fin de l'année. Ils peuvent toutefois décider, d'ici le 1er juillet, de prolonger la période de transition, ce que ne souhaite pas Londres, qui veut négocier en un temps record.
Côté européen, on rappelle les contraintes de calendrier. Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union européenne, présente ce lundi les grands axes de discussion, qui devront être ensuite validés par les États membres. En théorie, les négociations entre Londres et Bruxelles ne pourraient donc pas débuter avant environ un mois.
Un accord d'ici fin 2020 impossible ?
Comment trouver un accord d'ici fin 2020 sachant qu'il a fallu des années à l'Union européenne et au Canada pour s'entendre sur un accord de libre-échange, s'interrogent des diplomates européens.
Sur Twitter, Michel Barnier fixe le cap de son mandat : "priorité aux intérêts des États membres et de tous les citoyens de l'Union européenne" :
Un trou de 12 milliards d'euros dans le budget européen
Les Européens entendent profiter du Brexit pour renforcer leur cohésion, à l'image de ce sommet qui a réuni une quinzaine de pays d'Europe du Sud, centrale et orientale samedi au Portugal.
Des pays inquiets des conséquences financières du Brexit, alors que le départ du Royaume-Uni va laisser un trou de 12 milliards d'euros par an dans le budget européen dès 2021.
Ce manque à gagner devrait contraindre les États membres à augmenter leur contribution et pourrait entraîner aussi des coupes budgétaires dans certaines politiques européennes.