Une conférence de deux jours rassemblaient quelques unes des grandes figures des droites européennes radicales.
Rome était pendant deux jours la capitale du "national conservatisme" à l'occasion d'une conférence rassemblant plusieurs ténors des droites européennes radicales.
Organisé par la fondation Nazione Futura proche de la Ligue de Matteo Salvini, l'évènement n'a pu compter sur la présence de l'ancien ministre de l'Intérieur mais confirme le rôle moteur de l'extrême-droite italienne dans les rapprochement entre populistes et souverainistes sur le modèle national italien.
Si Marine Le Pen n'était pas présente, sa nièce, Marion Maréchal, retirée de la vie politique française, a fait une apparition remarquée à la tribune pour brandir l'écologie comme combat naturel des conservateurs.
Mais les observateurs n'avaient d'yeux que pour Viktor Orbán. Le Premier ministre hongrois, dont la formation vient d'être suspendue en raison d'atteintes à l’État de droit, continue de brouiller son image en s'affichant avec les leaders radicaux, Silvio Berlusconi en tête.
Giorgia Orlandi, Euronews Rome :
"En l'absence de Matteo Salvini, le véritable protagoniste de la convention des conservateurs à Rome a été le Premier ministre hongrois Victor Orbán qui, dans son discours d'une heure, a notamment parlé des raisons qui opposent le Fidesz et le PPE.
Quant à Giorgia Meloni, la cheffe de Fratelli d'Italia, après avoir ouvert la conférence, elle est partie pour une visite aux États-Unis : cet événement confirme qu'elle est le lien privilégié entre les partis de droite et les partis conservateurs européens."