Cette semaine, la justice britannique doit commencer l'examen de la demande d'extradition des Etats-Unis, qui souhaitent juger le fondateur de Wikileaks pour espionnage.
"Pas d'extradition!" : c'était le message de plusieurs centaines de personnes qui ont manifesté samedi à Londres contre l'extradition qui menace Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.
Cette semaine, la justice britannique doit débuter l'examen de la demande des Etats-Unis, qui souhaitent le juger pour espionnage.
Parmi les personnes présentes samedi pour le soutenir : le Pink Floyd Roger Waters ou encore la créatrice de mode Vivienne Westwood.
"C'est une manifestation pour réveiller les gens et pour ramener plus de personnes à bord, pour soutenir Julian et pour soutenir l'avenir du journalisme, parce que cette demande d'extradition est en fait une attaque contre le journalisme en général", a déclaré Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de Wikileaks.
Julian Assange est actuellement détenu dans une prison de haute-sécurité au sud de Londres. Il avait été arrêté en avril 2019 à l'ambassade d'Equateur, là où il avait trouvé refuge sept ans plus tôt.
"Je pense que c'est un véritable appel à la fois pour le président Trump et pour notre premier ministre Boris Johnson, pour qu'ils considèrent la façon dont les gens pensent à ce sujet", a pour sa part expliqué la chanteuse Chrissie Hynde.
Les autorités américaines reprochent à Julian Assange d'avoir mis en danger certaines de leurs sources lorsque Wikileaks a publié des centaines de milliers de câbles diplomatiques et de documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.