Réclamé par la justice américaine pour avoir publié une masse d'informations classifiées, le fondateur de Wikileaks va s'efforcer de convaincre la justice britannique de refuser de l'extrader vers les Etats-Unis.
Les partisans du fondateur de Wikileaks sont dans les starting-blocks. Ce lundi, la justice britannique examine la demande d’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis.
D'abord poursuivi pour piratage informatique, le fondateur de Wikileaks est désormais accusé d’espionnage. Il doit répondre à 18 chefs d’inculpation et risque jusqu’à 175 ans de prison.
"La seule accusation portée contre Julian se cache derrière l'ineptie de l'espionnage, mais est liée au journalisme. Il est persécuté pour avoir autorisé Associated Press, le New York Times, Der Spiegel et El Pais à publier des informations cruciales pour comprendre ce qui a été décidé au nom des citoyens européens des Américains", dit l'ancien président grec des Finances, Yanis Varoufakis, présent lors d'une manifestation de soutien à julian Assange organisée samedi à Londres.
Les Etats-Unis reprochent notamment à Julian Assange d'avoir mis en danger certaines de leurs sources en publiant en 2010 sur Wikileaks 250 000 câbles diplomatiques et 500 000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan.
Julian Assange affirme qu’il agissait en tant que journaliste et invoque le Premier amendement de la Constitution américaine qui consacre, entre autres, la liberté de la presse.