Le Canada, la Grande-Bretagne, la Pologne...La liste des pays prêts à boycotter les Jeux s'allonge. Le CIO prendra une décision d'ici...un mois.
Le Comité International Olympique forcé à négocier avec les athlètes. Très ferme la semaine dernière sur la question d'un report, le CIO de Thomas Bach a fini par entrouvrir la porte dimanche alors que la colère gronde. Pas épargné par la pandémie du Coronavirus, le sport mondial est à l'arrêt et ne comprend pas l'entêtement du comité d'organisation de Tokyo 2020 à privilégier les enjeux financiers à la santé des athlètes.
Yoshiro Mori, le président de Tokyo 2020 assure "avoir les athlètes bien en tête. Pour être franc, il est très regrettable de les entendre dire qu'on ne pense pas à eux. Sans athlètes, il n'y a pas de Jeux. C'est une évidence."
Il se donne un mois pour prendre une décision définitive quant à l'avenir des Jeux. Entre temps, le Canada est le premier pays à s'être officiellement positionné devant les tergiversations du week-end. Il n'enverra pas ses sportifs au Japon. Lundi, d'autres nations ont emboîté le pas aux nord-américains : la Pologne, la Grande-Bretagne.
Face à la grogne, le CIO travaillerait sur trois options, un report à l'automne, un autre, très coûteux, à l'été 2021 et un dernier, trop radical, renverrait en 2022.