Restaurants, bars, magasins, coiffeurs, musées... Tous ont pu rouvrir leurs portes lundi. Dans toute l'Italie, la vie revient tout doucement vers la normale.
En Italie, les hôpitaux respirent de mieux en mieux. Pour la première fois depuis le 15 mars, le nombre de patient traité est passé sous la barre des 10.000, mardi.
Une tendance qui se confirme en soin intensif. Ils ne sont plus que 716 à travers le pays, loin des 4.000 personnes du 3 avril dernier.
Reprise des commerces...
"Nous ne pouvons pas aller plus loin dans ce confinement : nous risquons de compromettre trop durement le tissu socio-économique du pays" a déclaré le Premier ministre, Giuseppe Conte. C'est dans cette optique que les bars, restaurants, magasins, coiffeurs et les plages ont pu rouvrir leurs portes dès le lundi 18 mai.
Les restrictions de déplacements sans autorisation au sein d'une même région ont également été levées. Il est maintenant possible de visiter des amis ou se rendre dans sa maison secondaire. Cependant, les règles sanitaires restent de mise : le port du masque est encouragé, obligatoire dans les endroits clos.
A partir du 3 juin, il sera possible de sortir de se déplacer au-delà de sa région ainsi qu'à l'étranger. La période de quarantaine imposée aux touristes arrivant sur le territoire sera également annulée.
Le 15 juin, les cinémas, les théâtres et les camps de vacances pour enfants pourront reprendre leur activité. Enfin le 25 juin, ce sera au tour des salles de sport, des piscines et des centres sportifs.
Et du tourisme
Le tourisme, qui représente 13 % du PIB, relance aussi son économie. Les locaux peuvent profiter des musées et sites touristiques, exceptionnellement calme.
Le parc profite de cette faible affluence pour faire venir des enfants atteints de troubles du spectre autistique. Et ainsi faire perdurer une longue tradition d'accueil d’événements spécifiques.
Mais malgré une réouverture dès le mois de mai des différents sites, le tourisme ne sortira indemne de cette pandémie. Pour limiter la casse, le Ministre italien des Biens et des Activités culturels et du Tourisme, Dario Franceschini a annoncé dans un tweet que "le soutien aux entreprises et aux opérateurs touristiques du secteur sera la priorité dans l'utilisation des ressources".
En Sardaigne, destination privilégiée des touristes, ainsi que dans tout le pays, la perte estimée s'élèverait à 2.5 milliards d'euros.