Le monde de la nuit regroupe environ 6 000 entreprises pour un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros. 100 000 emplois sont directement menacés.
Pour manifester contre la fermeture prolongée des boîtes de nuit et l'annulation des festivals, des DJ se sont mis aux platines ce 1er juillet au night-club Balrock à Paris.
Le Syndicat national des discothèques et des lieux de loisirs a été reçu le même jour lors d'une réunion interministérielle pour expliquer que le secteur pouvait être prêt pour le 11 juillet.
Ce secteur rassemble 6 000 entreprises pour un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros. Après plus de trois mois d'inactivité, et toujours sans perspective de réouverture, 100 000 emplois sont directement menacés.
Dans une tribune parue récemment dans le JDD, les professionnels de la nuit réclament donc un plan de relance avec des discothèques revisitées en mode Covid-19, sans brassage, ni piste de danse. Ils prônent aussi l'organisation d'événements en plein air dans le respect des mesures sanitaires.
Le Parlement français doit voter ce jeudi la fin de l'état d'urgence, mais il ne se prononcera pas sur la question.
Trois groupes de travail avancent auprès des différents ministères sur les sujets "fête et vie nocturne", mais pas encore assez vite pour les artistes et les exploitants.