La France durcit le ton sur le port du masque dans un contexte épidémique fragile

La plage de Saint-Jean-de-Luz
La plage de Saint-Jean-de-Luz Tous droits réservés Bob Edme/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par Julien Pavy avec AFP
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Les autorités françaises serrent la vis à partir de lundi sur le port du masque qui devient obligatoire dans les lieux publics clos afin d'endiguer une seconde de vague de contaminations au COVID-19.

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Les autorités françaises serrent la vis à partir de lundi sur le port du masque qui devient obligatoire dans les lieux publics clos afin d'endiguer une seconde de vague de contaminations au COVID-19.

Masque obligatoire dans les lieux publics clos

Déjà obligatoire dans les transports notamment, le masque devra désormais être porté dans tous les commerces (centres commerciaux, grandes enseignes alimentaires, marchés couverts), les services publics (bureaux de poste, mairies, préfectures), les lieux de loisirs et de tourisme (cinémas, hôtels, refuges de montagne, salles de jeux et de sport) ou encore les lieux de culte.

Une légère reprise de l'épidémie

L'instauration de cette mesure s'inscrit dans un contexte épidémique toujours fragile marqué par une hausse des recours à SOS médecins et des passages aux urgences. Dans son dernier communiqué vendredi, la Direction générale de la Santé faisait état par semaine de 3 800 cas et de 600 hospitalisations dont plus de 70 en réanimation ainsi que 14 nouveaux décès en 24 heures. 

Une centaine de foyers épidémiques sont recensés sur l'ensemble du territoire français. Quatre départements sont en situation de vulnérabilité : les département d'Outre-mer de Guyane et Mayotte et, en métropole, ceux de Mayenne et de Gironde.

Parmi les indicateurs scrutés à la loupe par les autorités, le taux de reproduction R0 soit le nombre de personnes que contamine chaque malade. En métropole, il avoisine en moyenne les 1,2. Ce taux a augmenté ces dernières semaines à La Réunion, en Bretagne ou en Provence-Alpes-Côte d-Azur.

Des tests insuffisants

Le recours massif aux test reste la priorité pour endiguer l'épidémie. Mais aujourd'hui, ces tests, notamment PCR, seraient très insuffisants en raison notamment d'un manque de moyens humains. Entre 200 000 et 300 000 tests seraient réalisés chaque semaine, loin des 700 000 annoncés par le gouvernement.

La crise sanitaire qui ne semble pas gâcher le plaisir des vacanciers, nombreux à profiter des vagues et du soleil sur les plages, où les panneaux sont tout de même là pour rappeler les règles de distanciation sociale.

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