Dans son discours, Kamala Harris a dénoncé "le chaos", "l'incompétence" et "l'insensibilité" de l'actuelle présidence.
La démocrate Kamala Harris est entrée dans l'histoire ce mercredi, en devenant la première femme noire investie au poste de vice-présidente par un parti majeur.
La colistière de Joe Biden pour la présidentielle du 3 novembre, a appelé les Américains à vaincre Donald Trump : "Aujourd'hui, nous avons un président qui transforme nos tragédies en arme politique. Joe sera un président qui transformera nos défis en objectifs. Joe nous rassemblera pour construire une économie qui ne laisse personne derrière."
"L'échec de Donald Trump dans son rôle de leader a coûté des vies", a accusé la sénatrice californienne, en faisant référence à la crise du Covid-19.
L'autre vedette de la convention démocrate, Barack Obama, a réitéré son soutien à Joe Biden et Kamala Harris.
"Ce que je sais de Joe, ce que je sais de Kamala, c'est qu'ils se soucient de tous les Américains. Et qu'ils se soucient profondément de cette démocratie. Ils croient que dans une démocratie, le droit de vote est sacré. Et que nous devrions faire en sorte que les gens puissent voter plus facilement, et non plus difficilement. Ils croient que personne, y compris le président, n'est au-dessus des lois."
L'ancien président des Etats-Unis en a aussi profité pour tirer à boulets rouges sur l'actuel locataire de la Maison Blanche, estimant que Donald Trump n'avait "jamais pris sa fonction au sérieux".
"Depuis près de 4 ans maintenant, il n'a manifesté aucun intérêt pour son poste; aucun intérêt à trouver un terrain d'entente; aucun intérêt à utiliser les pouvoirs impressionnants de sa fonction pour aider qui que ce soit d'autre que lui-même ou ses amis; aucun intérêt à traiter la présidence comme autre chose qu'une émission de télé-réalité de plus qu'il peut utiliser pour obtenir l'attention dont il a besoin."
L'ancien président a appelé les électeurs américains à se mobiliser en masse le 3 novembre. En cas de victoire des démocrates, Kamala Harris deviendrait la première femme à accéder à la vice-présidence.