Bélarus : l'ex- candidate Svetlana Tikhanovskaïa appelle l'Europe à agir plus

Bélarus : l'ex- candidate Svetlana Tikhanovskaïa appelle l'Europe à agir plus
Tous droits réservés Sergei Grits/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par Laurence Alexandrowicz
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Alors que de plus en plus d'opposants de premier plan sont arrêtés ou expulsés du Bélarus, l'ex- candidate Svetlana Tikhanovskaïa appelle le monde à faire pression sur Alexandre Loukachenko.

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 Au Bélarus la pression continue contre l'opposition. Svetlana Tikhanovskaïa,  candidate lors de la présidentielle du 9 août, en exil en Lituanie, s'inquiète pour Maria Kolesnikova. Cette opposante de premier plan a été emprisonnée à son tour. Elle avait été conduite de force à la frontière ukrainienne pour y être expulsée, mais comme elle a refusé, la police l'a arrêtée.

Nous avons besoin de la pression internationale sur ce régime

 “Des manifestants pacifiques sont détenus illégalement, battus et emprisonnés, a déclaré Svetlana Tikhanovskaïa. Des figures de l'opposition sont détenues sous des accusations trompeuses, intimidées, et menacées, ou expulsées du pays. Nous avons besoin de la pression internationale sur ce régime, sur cet individu s'accrochant désespérément au pouvoir."

Ce dialogue ne doit pas se développer sous le diktat de la rue ou avec une médiation étrangère

 Svetlana Tikhanovskaïa s'exprimait devant le conseil de l'Europe, sur la situation au Bélarus, depuis la victoire à la présidentielle revendiquée par Alexandre Loukachenko, et la répression qui s'en suit. Andrei Savinykh, un responsable du parlement bélarusse a aussi exprimé la version gouvernementale :

 "Une partie importante de la société bélarusse exprime une demande stable de changement politique. Au parlement, nous sommes prêts pour une telle tâche et accueillons favorablement la plus large discussion possible sur ce sujet. Mais ce dialogue ne doit pas se développer sous le diktat de la rue ou avec une médiation étrangère."

Alexandre Loukachenko, celui que l'on surnomme le dernier dictateur d'Europe ne compte pas se laisser chasser par la rue, après 26 ans au pouvoir.

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