Le chef de l'Etat bélarusse, qui fait face à plus d'un mois de contestation populaire, a mis l'armée en état d'alerte et annonce fermer les frontières avec la Pologne et la Lituanie.
Au Bélarus, Alexandre Loukachenko se montre sur la défensive. Le président, assiégé par six semaines de mobilisation, a mis l'armée en état d'alerte et annonce fermer les frontières avec la Pologne et la Lituanie.
La contestation, d'une ampleur inédite, se poursuit pour réclamer le départ du chef de l'Etat, réélu en août dernier, qui a entamé son sixième mandat. Et la sévérité de la répression ne semble pas décourager les manifestants, qui viennent toujours en nombre dans les rues de Minsk.
Lors de son déplacement en Lituanie, le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a réitéré le soutien de Varsovie et de Vilnius aux manifestants victimes de la répression, qui auraient besoin d'une aide matérielle ou médicale.
La Pologne a lancé l'idée d'un plan Marshall pour le Bélarus, qui prendrait la forme d'un fonds d'aide européen d'au moins un milliard d'euros, pour tenter de trouver une issue diplomatique à la crise qui agite le pays voisin.