Italie : victoire du oui au référendum sur la réduction du nombre de parlementaires

« Oui » à la réduction du nombre de parlementaire. En Italie, les électeurs ont tranché. Le oui à la réforme constitutionnelle l'emporte même haut la main, avec plus de 60 % des votes, selon des résultats partiels.
Malgré la résurgence du Covid, la participation dépasserait les 70 % par endroits. De nombreuses personnes âgées, qui avaient la priorité dans les bureaux de vote, ont fait le déplacement.
Le nombre d'élus devrait donc passer de 945 à 600 dans les deux chambres du Parlement. C'était une promesse électorale du Mouvement 5 Étoiles, qui gouverne actuellement avec le parti démocrate (centre-gauche). D'après l'ex-formation anti-système, cela représentera une économie de 500 millions d'euros par législature.
La gauche résiste en Toscane
L'autre enjeu de ce scrutin, qui se déroulait sur deux jours, c'étaient les présidences de sept régions. La droite a gardé les deux qu'elle dirigeait déjà, la Ligurie et la Vénétie. Le front uni centre droit/extrême droite a, de plus, ravi les Marches (sud) aux partis du gouvernement de Giuseppe Conte, coalition formée voici un an entre le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD, centre gauche).
En Toscane, scrutée de près, car bastion historique de la gauche, la Ligue (extrême droite) a échoué à conquérir cette région. C'est une désillusion pour le parti de Matteo Salvini qui espérait faire de la prise de la Toscane un symbole triomphant de ses ambitions nationales.
Le candidat de la gauche dans cette région du centre-ouest de l'Italie, Eugenio Giani, est crédité d'environ 47% des votes, contre quelque 40% à Susanna Ceccardi, la candidate de la Ligue, selon des projections publiées par les télévisions italiennes.
"C'est une victoire extraordinaire", a déclaré Eugenio devant son comité électoral. Son adversaire a reconnu sa défaite et envoyé un SMS au candidat de la gauche lui demandant "de gouverner maintenant pour le bien des Toscans", selon les médias italiens.
La gauche a également réussi à conserver, en plus de la Toscane, les région des Pouilles et de Campanie.
Avec les résultats de ces élections, la droite dirigera désormais 14 régions et la gauche cinq.