Pas d'accalmie dans le Haut Karabakh : l'Arménie et l'Azerbaïdjan s'accusent mutuellement de mener des frappes contre leurs positions respectives, et ignorent les appels au cessez-le-feu.
L'heure n'est pas à l'apaisement entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, où des volontaires viennent rejoindre les rangs des forces armées pour prendre part aux combats dans le Haut Karabakh.
Les deux camps ignorent toujours les appels au cessez-le-feu, au quatrième jour des affrontements.
Les autorités d'Azerbaïdjan accusent les troupes arméniennes d'avoir bombardé la ville de Tartar, ce mercredi, et d'avoir fait des blessés, tandis qu'Erevan déplore des raids de Bakou qui auraient visé le nord du territoire séparatiste.
"Notre objectif est d'éviter une dégradation de la situation", assure Nikol Pashinyan, Premier ministre arménien. "Notre but est de l'améliorer. Nous avons agi et agirons en ce sens pour rétablir la paix et la stabilité".
"Le Premier ministre arménien a posé des conditions", souligne le président d'Azerbaïdjan Ilkham Aliyev. "Il en a posé sept. J'ai récemment déclaré que nous rejetions ces conditions. Nous n'avons qu'une seule condition : les forces armées arméniennes doivent quitter nos terres sans condition, entièrement et immédiatement".
Moscou assure que des combattants "venus notamment de Syrie et de Libye", auraient rejoint les zones d'affrontements. Le Kremlin a proposé une médiation, pour réunir les chefs des diplomaties d'Arménie, d'Azerbaïdjan, et de Russie, et œuvrer à la désescalade.
La veille, le Conseil de sécurité de l'ONU avait aussi appelé les belligérants à mettre fin aux hostilités.