Les séparatistes arméniens ont pris pour cible plusieurs villes d'Azerbaïdjan dont Gandja. En face, les forces azéries ont bombardé la principale ville du Karabakh, Stepanakert. De part et d'autre, on s'accuse d'avoir pris pour pour cibles des civils.
La communauté internationale a beau appeler à une trêve dans les combats au Haut-Karabagh, rien n'y fait. Ce dimanche, les bombardements se sont intensifiés.
D'un côté, des tirs d'artillerie qui visent la principale ville du Karabakh, Stepanakert. Et de l'autre, des frappes visant les villes azerbaïdjanaises de Gandja, Terter ou encore Beylagan.
Gandja
Gandja, deuxième ville d'Azerbaïdjan, a été la cible de tirs des séparatistes arméniens.
Aucune source indépendante ne permet de préciser le nombre exacte des victimes de ces bombardements.
Stepanakert
Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh, a été soumise à des bombardements obligeant la population à se terrer. Les habitants profitent des quelques accalmies pour se ravitailler.
Guerre de communication
Cela fait huit jours que les hostilités ont éclaté dans le Haut-Karabakh, un territoire peuplé majoritairement d'Arméniens et qui a fait sécession de l'Azerbaïdjan.
Et aux combats sur le terrain s'ajoute une guerre de communication : chaque camp, azéri d'un côté, arménien de l'autre, assure avoir infligé de lourdes pertes à son adversaire.
Et de part et d'autre, on s'accuse d'avoir pris pour pour cibles des civils.
Inquiétude de la Russie, manifestation en Turquie
Ce dimanche, la Russie, qui traditionnellement fait office d'arbitre dans le Caucase, s'est dit "préoccupée par la hausse du nombre de victimes civiles" dans ce conflit.
Ce conflit qui a une résonance régionale : l'Azerbaïdjan est soutenu par la Turquie. D'ailleurs, des centaines d'Azéris, ont manifesté ce dimanche à Istanbul et brûlé un drapeau arménien.