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Covid : bond des contaminations et restrictions en Europe

Un serveur portant un masque,Madrid, en Espagne, le vendredi 9 octobre 2020
Un serveur portant un masque,Madrid, en Espagne, le vendredi 9 octobre 2020 Tous droits réservés Manu Fernandez/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
Tous droits réservés Manu Fernandez/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
Par Euronews avec AFP
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#COVID19 : bond des contaminations et restrictions en Europe.

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L'inquiétude est vive en Europe où la propagation du coronavirus repart de plus belle : l'Espagne a décrété l'état d'alerte sanitaire à Madrid, l'Allemagne envisage des restrictions plus dures et la France des reconfinements locaux.

En Europe, où plus de 6,2 millions de cas de Covid-19 et près de 240 000 morts ont au total été signalés, la situation ne cesse d'empirer.

État d'urgence sanitaire en Espagne

Le gouvernement espagnol a décrété vendredi l'état d'urgence sanitaire dans la région de Madrid pour tenter de freiner l'augmentation du nombre des cas (+10 000 quotidiennement en moyenne ces derniers jours), rétablissant ainsi un bouclage partiel de la capitale qui avait été annulé la veille par la justice. Cette dernière estimait que ces restrictions ne respectaient pas les "droits" et les "libertés fondamentales".

Les habitants de Madrid et de ses environs ne peuvent plus sortir de leur ville que pour des raisons de première nécessité depuis le 2 octobre.

En Allemagne, la chancelière Angela Merkel a prévenu vendredi que de nouvelles restrictions seraient prises prochainement si les contaminations (plus de 4 000 nouveaux cas quotidiens, un record depuis avril) ne se stabilisaient pas dans les 10 jours.

"Ce sont les jours et les semaines à venir qui vont décider de la position de l'Allemagne face à cette pandémie cet hiver", a-t-elle prévenu. La veille, son ministre de la Santé avait dit craindre une propagation "incontrôlée" dans son pays, jusqu'ici moins touché que ses voisins.

A Berlin, la plupart des magasins ainsi que tous les restaurants et bars devront fermer de 23 heures à 6 heures à partir de samedi et au moins jusqu'au 31 octobre.

La situation est nettement plus mauvaise en France voisine : plus de 18 000 nouveaux cas en 24 heures, un record depuis l'utilisation de tests à grande échelle, selon des chiffres officiels communiqués jeudi soir.

Le conseil scientifique du gouvernement n'a pas exclu vendredi la possibilité d'un reconfinement local "si nécessaire", avertissant les Français qu'il faudrait vivre avec le virus jusqu'à l'été prochain.

Quatre villes de l'est et du nord (Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et Lille) passeront samedi en zone d'alerte maximale, synonyme de nouvelles restrictions, comme c'est déjà le cas à Paris et Aix-Marseille (sud).

Les restrictions à venir à Lille, voisine de Roubaix, ont entraîné l'annulation de la course cycliste Paris-Roubaix, prévue pour le 25 octobre.

Dans la région parisienne, l'Agence régionale de santé (ARS) a demandé aux hôpitaux et aux cliniques de "mobiliser toutes leurs ressources" en prévision d'un "afflux important" de malades du Covid-19 dans les prochaines semaines.

Record de cas en Russie

En Belgique, les cafés et les bars ont fermé jeudi matin dans l'ensemble de la région de Bruxelles. Dans tout le pays, ils devront fermer au plus tard à 23h à partir de vendredi soir.

En Pologne, le gouvernement a annoncé qu'il rendait le port du masque de protection obligatoire dans tout l'espace public, comme en Italie.

En Autriche voisine, le gouvernement n'a pas totalement exclu un deuxième confinement après un nombre record de nouvelles contaminations en 24 heures, comme, plus au sud, en Croatie.

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La Russie a battu vendredi son record de nouveaux cas quotidiens (+12.126). Le précédent remontait au mois de mai, quand un confinement strict y était imposé. Les autorités russes disent actuellement ne pas prévoir de mesures de confinement majeures, le président Vladimir Poutine estimant que le pays était "prêt pour tout développement".

Dans le monde, la pandémie a fait au moins 1 063 346 morts et contaminé plus de 36,5 millions de personnes depuis que le bureau de l'OMS en Chine a fait état de l'apparition de la maladie fin décembre, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles vendredi à 11h00 GMT.

Elle a également dévasté l'économie mondiale, poussant de nombreux pays à mettre sur pied des plans de relance.

Le Royaume-Uni, le pays le plus endeuillé d'Europe, a ainsi annoncé vendredi de nouvelles mesures d'aide à l'emploi ciblant les entreprises forcées de rester fermées à cause des restrictions, dont les employés seront indemnisés à hauteur des deux tiers de leur salaire.

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En Ecosse, les pubs et les restaurants ne pourront plus servir d'alcool pendant au moins deux semaines dans cinq régions. Sur le reste du territoire, les établissements devront fermer à 18 heures en intérieur, et 22 heures en extérieur.

La République Tchèque est le pays européen qui enregistre la plus forte progression de l'épidémie avec +71% de de nouveaux cas quotidiens détectes sur la semaine écoulée. Conséquence, les casinos ferment, et les sports en intérieur sont interdits. Les regroupements doivent se limiter à 10 personnes en lieu clos.

En Croatie un hôpital mobile a été mis en place par l'armée à l'extérieur du centre hospitalier universitaire de Zagreb alors que le pays a atteint un nombre record de contaminations ce vendredi.

Les restrictions imposées pour combattre l'épidémie ont empêché au moins 2,75 millions de migrants de rentrer chez eux cet été, a souligné l'ONU vendredi, appelant d'urgence à une coopération internationale pour parvenir à des solutions. Le fait de se retrouver bloqués les expose à toutes sortes de dangers, sanitaires et sécuritaires.

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