La situation est plus calme depuis dimanche matin au Haut-Karabakh, mais les belligérants s'accusent d'avoir poursuivi des bombardements après l'entrée eu vigueur du cessez-le-feu.
Le ministère azerbaïdjanais de la Défense diffuse ces images où il s'agirait de frappes aériennes portées dans la nuit de samedi à dimanche contre des équipements militaires arméniens.
Dans le même temps, Bakou accuse les forces arméniennes d'avoir bombardé Ganja, la deuxième plus grande ville du pays, accusation démenties par le Haut-Karabakh.
Selon les autorités au moins sept personnes auraient été tuées et plus d'une trentaine blessées.
Ces frappes ont eu lieu après l'accord de cessez-le-feu signés par les belligérants sous le parrainage de la Russie pour faciliter un échange de prisonniers.
La trêve est officiellement entrée en vigueur samedi à la mi-journée, mais le calme n'est revenu que dimanche matin.
Le dirigeant arménien du Haut-Karabakh, Araïk Haroutiounian parle d'une trêve fragile et accuse lui l'armée azerbaïdjanaise d'avoir bombardé dans la nuit à trois reprise Stepanakert, la capitale des séparatistes.