La vice-championne olympique Audrey Tcheuméo a battu dimanche sa compatriote Fanny-Estelle Posvite.
400 judokas et 5 titres pour la Russie : le Grand Chelem de Budapest s'achève après trois jours intenses avec une certitude : le judo est bel et bien de retour.
A l'issue du Grand Chelem de Budapest, les Russes sont à la fête ce dimanche. C'est le cas du champion d'Europe 2018 Mikhail Igolnikov. En finale ce dimanche, le Russe a affronté le Mongol Altanbagana Gantulga, qui vivait sa toute première finale du Grand Chelem. Avec un Uchi mata réalisé après seulement vingt secondes, Igolnikov s'impose. Il est sans conteste notre homme du jour.
"Chaque Judoka est un homme vraiment fort. Tchrikishvili a remporté le championnat du monde, Toth, une médaille d'argent au championnat du monde, tous les Judoka sont vraiment bons et forts", a-t-il réagi.
La médaillée olympique Audrey Tcheumeo est quant à elle revenue en forme ce dimanche. La Française s'est imposée face à sa compatriote Fanny Estelle Posvite. L'or et l'argent reviennent en tout cas aux tricolores.
"C'est la première compétition, ça fait longtemps, les gens veulent se battre, car il n'y a pas eu de compétition. Pour moi, c'est un cadeau, et toujours un plaisir", a-t-elle déclaré après son combat.
Dans la catégorie des plus de 100 kg, c'était un duel 100% russe qui opposait Tamerlan Bashaev à l'expert du Ashi-Waza, Inal Tasoev. Et c'est ce dernier qui a remporté la victoire.
De son côté, la Turque Kayra Sayit s'est imposée dans un combat tactique serré contre la Tunisienne Nihel Cheikh Rouhou. A la clé, une médaille d'or. La Turquie en obtient d'ailleurs deux et se classe troisième dans le tableau des médailles
Mais c'était décidément un festival russe ce dimanche. Dans la catégorie des moins de 100kg, ce sont deux Russes, Niyaz Ilyasov et Arman Adamian, qui s'affrontaient en finale. Ilyasov est parvenu à plaquer Adamian sur le dos et à le maintenir au sol pendant 20 secondes, s'assurant ainsi la victoire.
Enfin, l'image du jour est signée Jorge Fonseca. Le champion du monde en titre a surpris Alexandre Iddir. Venu ici pour l'or, le Portugais était visiblement soulagée de repartir avec une médaille autour du cou, mais de bronze.