Deuxième vague de Covid-19 : l'UE engage 100 millions d'euros pour acheter des tests rapides

Ursula von der Leyen au cours d'une visioconférence à Bruxelles, le 28 octobre 2020
Ursula von der Leyen au cours d'une visioconférence à Bruxelles, le 28 octobre 2020 Tous droits réservés Virginia Mayo/AP
Par Euronews
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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qualifie la situation de "très grave".

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Les infections progressent, les hospitalisations s'accélèrent et les décès augmentent. Le constat est identique presque partout en Europe. La Commission européenne a présenté mercredi un paquet de mesures pour renforcer la réponse de l'UE et la coordination entre les 27.

Cette seconde vague de coronavirus entraine avec elle un ensemble de nouvelles restrictions dans le but de sauver des vies. "Aucun Etat membre ne sortira en toute sécurité de cette crise tant que tout le monde ne l'aura pas fait. C'est pourquoi vous nous entendrez appeler à la coopération, à la coordination et à la solidarité", martèle la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. L'institution évoque comme actions :

  • 100 millions d'euros pour des tests rapides de détection d'antigènes
  • l'interconnexion des différentes applications nationales de recherche de contact et d'alerte
  • le développement de vaccins sûrs et efficaces
  • une approche commune concernant les règles de quarantaine
  • l'extension des voies réservées pour permettre au transport routier de traverser les frontières dans les meilleurs délais

"La situation est très sérieuse et elle risque d'empirer si nous ne prenons pas des mesures urgentes et drastiques, mais l'avenir est entre nos mains", insiste Peter Piot, conseiller spécial de la présidente de la Commission.

Des erreurs et des nécessités

Interrogé par Euronews, le président du Conseil européen défend les décisions prises cet été de lever les restrictions. "Il est certain qu'avec le recul, on ne peut pas dire que tout a été fait de manière parfaite", reconnait Charles Michel. Mais le responsable belge rappelle que "dans beaucoup de pays la situation était stabilisée en terme de nombre d'infections, il y avait une grande attente, notamment des acteurs économiques, pour pouvoir redémarrer une vie sociale".

Ces nouvelles mesures ne permettront pas de contrôler dans l'immédiat le virus, cette compétence relève des Etats membres. L'Union peut espérer convaincre les capitales de travailler de façon plus coordonnée.

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