La victoire de Joe Biden à la Maison Blanche officialisée par les grands électeurs

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Tous droits réservés Susan Walsh/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews avec AFP, AP
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Donald Trump continue de crier à la fraude électorale et change de ministre de la Justice.

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Les grands électeurs ont officialisé le résultat de la présidentielle américaine. État par État, le collège des grands électeurs a donné la victoire à Joe Biden et entériné la défaite de Donald Trump.

Joseph Robinette Biden deviendra ainsi le 46e président des États-Unis le 20 janvier 2021.

Cette étape qui n'est traditionnellement qu'une formalité, a pris une importance symbolique cette année en raison du refus de Donald Trump d'accepter le verdict des urnes.

Une attitude habilement dénoncée par Joe Biden dans la prise de parole qui a suivi la validation du collège électoral :

"Nous, le peuple, avons voté, la foi en nos institutions a été maintenue. L''intégrité de nos élections reste intacte. Il est donc temps maintenant de tourner la page comme nous l'avons fait tout au long de notre histoire. Pour nous unir et guérir.

_Comme je l'ai dit au cours de cette campagne, je serai le président de tous les Américains.... Nous devons travailler ensemble, nous donner une chance de faire baisser la température et, surtout, nous devons être solidaires. _

La flamme de la démocratie a été allumée il y a longtemps dans ce pays. Et nous savons désormais que rien, ni même une pandémie ou un abus de pouvoir, ne peut éteindre cette flamme."

Joe Biden a aussi évoqué les recours en justice de Donald Trump et dénoncé une position extrême jamais vue auparavant, un refus du respect de la volonté du peuple, de l'État de droit et un refus d'honorer la constitution.

Depuis bientôt un mois et demi, Donald Trump dénonce, sans preuves mais théories du complot à l'appui, "l'élection la plus truquée de l'histoire américaine".

Ses recours en justice ont quasiment tous été rejetés. Humiliation ultime, la Cour suprême, qu'il a pourtant profondément remaniée en y nommant trois juges e t en y confortant ainsi la majorité conservatrice désormais forte de six membres sur neuf, a rejeté la semaine dernière deux recours républicains sans même s'en saisir sur le fond.

Il a alimenté les tensions au sein de son électorat, comme le weekend dernier, à Washington, lorsque la violence a éclaté au milieu d'un rassemblement "Stop the Steal".

Et il est peu probable que Donald Trump rentre, lui, dans le rang. Pour preuve, ses dernières interventions sur son réseau social préféré, ou encore sa décision de licencier son ministre de la Justice Bill Barr, que le président avait récemment critiqué pour n'avoir pas dénoncé les fraudes électorales dont il veut convaincre le monde.

Donald Trump pourrait tenter de profiter de la complexité d'un processus institutionnel qui s'étire en longueur pour un dernier baroud d'honneur : certains élus proches de lui envisagent de contester les résultats lorsque le Congrès sera appelé à apporter une dernière validation le 6 janvier.

La démarche n'a cependant pratiquement aucune chance d'aboutir.

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