Le club israélien, réputé proche de l'extrême-droite, a été racheté à 50 % par un cheikh émirati. Son propriétaire souhaite en faire un modèle de réconciliation.
Moshe Hogeg, 39 ans, est le propriétaire du Beitar Jerusalem, un club de football israélien qui traîne l'image d'un club proche de l'extrême droite, voire raciste. Mais voilà, ce génie des cryptomonnaie vient de vendre la moitié des parts... à un cheikh emirati. Un modèle de réconciliation ?
"L'image raciste qu'avait le club a été l'un des éléments clés qui m'ont amenés à acheter ce club. Quand j'ai dit que je voulais redonner à la communauté, que je voulais faire quelque chose de bien pour la communauté, j'ai vu ce problème, qui donnait une mauvaise image non seulement le club mais aussi Israël. (...) Je ne voulais pas que l'image de ce club emblématique d'Israël soit âbimée par la haine", a déclaré Moshe Hogeg devant les caméras.
Quoi qu'il en soit, le partenariat, officialisé le 11 décembre dernier et présenté comme "le fruit de l'accord" de normalisation signé entre Israël et les Emirats, prend certains fans à contre-pied.
Il a provoqué la colère d'un partie des ultras du club, qui n'avait jamais fait évoluer le moindre joueur arabe ou musulman. Des supporters ont notamment écrit des insultes racistes sur les murs du stade.
Le cheikh Hamad ben Khalifa al-Nahyan a été nommé vice-président du Beitar. Il a regretté les actes des supporters racistes, expliquant à la presse israélienne qu'ils s'agissait de "jeunes aient subi un lavage de cerveau", comme le rapporte RMC Sport.