Pompiers, anciens combattants, militaires, civils : la foule était grande ce lundi sur le pont Alexandre III face aux Invalides, à Paris. L'Etat français a rrendu hommage aux trois soldats morts en opération au Mali il y a une semaine.
Pompiers, anciens combattants, militaires, civils : la foule était grande ce lundi sur le pont Alexandre III face aux Invalides, à Paris. L'Etat français a rendu hommage aux trois soldats morts en opération au Mali il y a une semaine. Beaucoup d'émotion au passage du cortège funéraire, notamment de membres de la famille du Première classe Quentin Pauchet :
"On est venus pour une raison familiale, dit un homme. Quentin Pauchet est notre petit neveu. Donc, voilà, on est venus le voir pour la dernière fois, on sera au deuil jeudi, c'est un moment très, très compliqué, très, très dur, je dirais injuste... 21 ans, on s'en va pas à 21 ans. Donc, aujourd'hui, c'est pas un effort qu'on a fait, c'est un devoir."
Et puis quelques jours après, deux autres soldats français ont été tués et un troisième blessé samedi dans le nord-est du Mali dans une autre attaque à la bombe artisanale.
600 Français bientôt rapatriés
Des décès en série qui ont relancé le débat sur l'engagement français au Sahel, avec depuis 2013 les opérations anti-djihadistes Serval puis Barkhane, et dont les résultats sont loin d'être concluants. Au contraire, les terroristes ont récemment multiplié les attaques et les massacres dans cette zone.
Envoyés en renfort il y a un an, 600 soldats français devraient être rapatriés dans les mois qui viennent.
La force européenne Takuba prend, elle, du retard dans sa mise en place opérationnelle. Seuls cinq pays sur onze volontaires, la France, l'Estonie, la Suède, l'Italie et la République Tchèque se sont réellement mobilisés pour l'instant.