Les 27 skippers encore en lice dans le Vendée Globe sont seuls en mer depuis deux mois.
Le plus dur est peut-être derrière eux... Jean Le Cam (Yes We Cam!) et une dizaine d'autres skippers en tête du Vendée Globe ne cachent pas leur soulagement.
Les eaux plus clémentes de l'Atlantique
Après avoir affronté la houle du Pacifique et dépassé le légendaire Cap Horn, ils remontent les eaux plus clémentes de l'Atlantique avec parfois quelques surprises pour rompre avec la solitude de l'océan.
Le vent s'est calmé, le soleil est de retour, comme le sourire de ces navigateurs qui sont entrés dans leur neuvième semaine de Tour du monde.
Partis il y a deux mois des Sables-d'Olonne, en France, les skippers ont navigué d'abord jusqu'à la pointe sud de l'Afrique, le Cap de Bonne-Espérance, puis vers le Cap Horn, le sud des Amériques. Le groupe de tête navigue actuellement au large de l'Argentine.
Yannick Bestaven à environ 1 000 kilomètres e l'arrivée
Leader de la course, le Français Yannick Bestaven continue d'accroître son écart sur ses poursuivants. A plus de 1 000 kilomètres de l'arrivée, il comptait ce mercredi environ 450 kilomètres d'avance sur son compatriote Charlie Dalin (Apivia).
Dans les vidéos, la fatigue se lit sur les visages des skippers, encore très marqués par les conditions de navigation dans le Pacifique Sud, où la mer était particulièrement démontée.
Depuis le début de la course, 6 skippers ont abandonné, 27 sont encore en lice. Le premier monocoque pourrait arriver aux Sables-d'Olonne vers le 20 janvier, après une aventure sportive et humaine unique.