Le Premier ministre néerlandais a fermement condamné les violences qui ont éclaté dimanche dans plusieurs villes des Pays-Bas après l'instauration du couvre-feu.
Le gouvernement néerlandais condamne fermement les violences qui ont éclaté ce dimanche dans plusieurs villes des Pays-Bas, entraînant l'intervention de la police montée.
Un couvre-feu inédit aux Pays-Bas depuis la Guerre
Ces manifestations de colère visaient le couvre-feu entré en vigueur samedi, une première aux Pays-Bas depuis la Seconde Guerre mondiale. Des groupes d'individus ont incendié des véhicules, pillé des commerces et jeté des projectiles sur les force de l'ordre.
Ce lundi, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte avait le visage sombre :
"Cela n'a rien à voir avec la lutte pour la liberté. Nous ne prenons pas toutes ces mesures pour rire. Nous le faisons car nous combattons le virus et que c'est pour l'instant le virus qui nous prend notre liberté. À cause du virus, nous devons prendre des mesures horribles comme fermer des écoles, le couvre-feu, le fait que nous ne pouvons pas nous voir autant que nous le souhaitons, la distanciation sociale..."
250 personnes arrêtées
Au moins 250 personnes ont été arrêtées dans tout le pays, principalement à Amsterdam et Eindhoven.
En vigueur jusqu'au 9 février, le couvre-feu impose à la population de rester chez elle de 21 h à 4h30 du matin. Le gouvernement espère ainsi freiner le variant anglais du coronavirus, plus contagieux.