"Des gouvernements se sont servis de la pandémie pour faire reculer les droits humains" (Amnesty)

"Des gouvernements se sont servis de la pandémie pour faire reculer les droits humains" (Amnesty)
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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L'épidémie de Covid-19 génère toujours plus d'inégalités entre riches et pauvres. Constat dressé par Amnesty International dans son rapport annuel.

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La crise sanitaire génère toujours plus d'injustice. C'est le constat dressé par Amnesty International.

L'ONG de défense des droits de l'Homme a publié ce mercredi son rapport annuel.

Ce document souligne combien l'épidémie de Covid-19 a aggravé les inégalités entre populations riches et pauvres.

En témoigne la question des vaccins. Les Occidentaux ont établi un "quasi-monopole" sur ces vaccins, comme le déplore la nouvelle secrétaire générale d'Amnesty, Agnès Callamard.

Lorsqu'on pose la question : "peut-on augmenter la production de vaccins pour que les pays pauvres puissent y avoir accès ?", que font les Etats-Unis et l'Union européenne ? Ils disent : "Non, on ne peut encore partager les brevets, on n'est pas prêt à partager nos connaissances."
Agnès Callamard
Secrétaire générale d'Amnesty International

Le rapport de l'ONG indique aussi combien la pandémie et surtout la lutte contre la pandémie ont accentué les discriminations et la répression dans de nombreux pays.

Des gouvernements se sont servis de la pandémie de Covid-19 pour faire reculer les droits de l'Homme.
On a même assisté par endroits à des arrestations arbitraires massives soit-disant pour des motifs liées aux mesures anti-Covid.
Netsanet Belay
Directeur de la recherche et du plaidoyer pour l'Afrique à Amnesty International

Amnesty International pointe également du doigt les dégâts des politiques d'austérité, avec les coupes effectuées dans les budgets de la santé dans de nombreux pays. Le rapport parle de "systèmes de santé négligés", dont on paie aujourd'hui les conséquences avec des hôpitaux saturés.

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