Tchad : funérailles d'Idriss Déby, Paris réaffirme son soutien à N'Djamena

Cercueil du président tchadien Idriss Déby, lors de la cérémonie d'obsèques à N'Djamena, le 23/04/2021
Cercueil du président tchadien Idriss Déby, lors de la cérémonie d'obsèques à N'Djamena, le 23/04/2021 Tous droits réservés Christophe Petit Tesson/AP
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Par Olivier Peguy avec AFP, AP
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Au Tchad, les obsèques du président Idriss Déby, mort en début de semaine. Le chef de l'Etat français, qui avait fait le déplacement, a réitéré le soutien de la France à N'Djamena.

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Au Tchad, les obsèques du président Idriss Déby, mort en début de semaine. Le chef de l'Etat français, qui avait fait le déplacement, a réitéré le soutien de la France à N'Djamena.

Au Tchad, les funérailles de l'ancien président Idriss Déby, mort en début de semaine, ont été célébrées ce vendredi.

Une cérémonie d'hommage était organisée à N'Djamena, en présence d'une douzaine de chefs d'Etat. Parmi eux, Emmanuel Macron, seul président occidental à avoir fait le déplacement dans la capitale tchadienne.

Il faut dire que la France a entretenu des relations étroites avec le régime d'Idriss Déby, le soutenant militairement.

Et le Tchad était et est l'allié le plus solide militairement, aux yeux de Paris, dans le combat engagé contre les groupes djihadistes au Sahel.

Dans son discours, le président français a d'ailleurs réitéré son soutien à N'Djamena.

La France ne laissera jamais personne ne remettre en cause, et ne laissera jamais personne menacer, ni aujourd’hui, ni demain, la stabilité et l'intégrité du Tchad.
Emmanuel Macron
président français

La "transition démocratique"

Le pouvoir est désormais entre les mains de Mahamat Idriss Déby, fils du président défunt.

Agé de 37 ans, il était jusque-là commandant de la garde républicaine.

Il a promis des élections libres et démocratiques dans les 18 mois.

L'opposition désapprouve cette prise du pouvoir, et dénonce un "coup d'Etat institutionnel".

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