Cette rencontre a lieu alors que les pays de l'UE tentent d'évacuer leurs diplomates et ressortissants de Kaboul.
Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne tiennent aujourd'hui une réunion d'urgence pour discuter de la situation en Afghanistan. Les pays de l'UE tentent d'évacuer leurs diplomates et ressortissants de Kaboul. Leur priorité est l'évacuation de leurs ressortissants et de leur personnel afghan.
"Un certain nombre de pays de l'UE déploient des avions militaires pour faire rentrer leurs citoyens, les responsables ici à Bruxelles se demanderont comment ils pourront s'assurer que ceux qui restent en Afghanistan recevront bien leur aide",détaille la correspondante d'Euronews Anelise Borges.
L'UE rappelle son attachement à l’Afghanistan
Peter Stano le porte parole de l'union européenne pour les affaires étrangères l'assure : Bruxelles sera au rendez-vous. Il rappelle l’attachement de l'UE au peuple afghan : "_Nous allons l’aider et l’assister - comme nous l'avons fait jusqu'à présent. Cela signifie que l**'aide humanitaire sera poursuivie**. C'est pourquoi nous disons qu'il est très important de maintenir un accès et nous appelons toutes les parties belligérantes, surtout maintenant à Kaboul, à permettre à cette aide humanitaire d'arriver. _"
Reste à définir comment cette aide arrivera et combien de temps, il faudra pour tout mettre en place.
"Les responsables disent qu'ils ne se précipiteront pas lorsqu'il s'agira de décider si les talibans sont un partenaire potentiel auquel on peut faire confiance pour protéger les droits de l'homme et les libertés pour lesquelles le peuple afghan s'est battu si durement. L'UE dispose ici d'un levier important - son aide généreuse dans le financement des programmes de développement pour l'Afghanistan. Bruxelles a accordé à Kaboul 1,4 milliards d'euros pour des projets de développement de 2014-2020.", précise Anelise Borges.
Alors que les dirigeants politiques se réunissent virtuellement pour élaborer une stratégie afin de faire face à cette dernière crise des milliers de personnes en Afghanistan l'affirment, le temps joue contre eux.