Afghanistan : départ en avion de 200 civils, intimidation des journalistes

Afghanistan : départ en avion de 200 civils, intimidation des journalistes
Tous droits réservés Kathy Gannon/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par Anelise BorgesOlivier Péguy avec AFP, AP
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La situation à Kaboul (Afghanistan), ce jeudi, avec un premier vol passager affrété par le Qatar, et dans le même temps, les talibans accroissent les intimidations à l'encontre des journalistes.

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La situation à Kaboul (Afghanistan), ce jeudi, avec un premier vol passager affrété par le Qatar, et dans le même temps, les talibans accroissent les intimidations à l'encontre des journalistes

En Afghanistan, c'est une première depuis le retrait des Américains : 200 personnes, dont de nombreux étrangers, ont été évacuées ce jeudi depuis l'aéroport de Kaboul.

Le Qatar avait affrété un avion pour assurer ce vol passager entre les capitales afghane et qatarie.

Après les formalités de départ, les passagers ont rejoint des bus qui les conduits jusqu'à l'avion de Qatar Airways, qui a décollé en fin d'après-midi.

Après le départ des Américains, fin août, les talibans avaient indiqué qu'ils autoriseraient ceux qui veulent partir, à le faire, à condition d'avoir des papiers en règle.

Intimidation des journalistes

En revanche, concernant le droit de la presse, les nouveaux maîtres de Kaboul se montrent nettement moins permissifs.

Pour preuve, le sort réservé à Taqi Daryabi, photographe de 22 ans, et Nematullah Naqdi, caméraman de 28 ans. Journalistes à l'Etilaat Roz ("Jour d'info"), l'un des principaux quotidiens afghans, ils étaient venus couvrir une manifestation de femmes ce mercredi dans le centre de Kaboul.

Des combattants talibans les ont arrêtés puis violemment tabassés, avant de les libérer dans la soirée.

Et de leur rappeler qu'il était à présent interdit de couvrir les manifestations illégales.

« La répression contre toute expression de dissidence a commencé ici en Afghanistan, raconte l'envoyée spéciale d'euronews à Kaboul, Anelise Borgès. Les manifestations sont désormais interdites et les journalistes sont avertis de ne pas couvrir les rassemblements illégaux.

Les femmes n'ont plus le droit de faire de sport et il a été rapporté que le personnel universitaire féminin devait désormais rester à la maison.

Et dans le même temps, les talibans ont remplacé le ministère des affaires féminines par le ministère de la vertu et de la prévention du vice. »

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