Pas de rentrée des classes, leur ministère effacé : les droits des femmes en péril en Afghanistan

Une femme entièrement voilée à Kaboul le 11 septembre 2021
Une femme entièrement voilée à Kaboul le 11 septembre 2021 Tous droits réservés Felipe Dana/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
Par Julien Pavy
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Le régime taliban n'a pas autorité les filles ou les femmes enseignantes à reprendre le chemin des cours et a remplacé le ministère des Affaires féminines.

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Il n'y avait uniquement que des garçons pour la rentrée des classes du secondaire en Afghanistan.

La rentrée du secondaire réservée aux garçons

Le régime taliban n'a pas autorité les filles ou les femmes enseignantes à reprendre le chemin des cours suscitant l'indignation de l'UNICEF et l'inquiétude de la communauté internationale.

Le ministère des Affaires féminines effacé

Après son retour au pouvoir il y a un mois, le régime taliban avait pourtant assuré vouloir respecter les droits des femmes. Mais ce début de règne du mouvement islamiste marque davantage un retour au fondamentalisme, comme l'a montré aussi le remplacement du ministère des Affaires féminines par celui de la "Promotion de la vertu et de la Prévention du vice."

"Il n'y a pas de place pour le ministère des Affaires féminines dans le cadre de l'Émirat islamique d'Afghanistan, souligne Sara Seerat, une conseillère ministérielle, qui rappelle qu'il n'y a pas non plus de femmes dans le gouvernement taliban."

Il n'y a pas de place pour le ministère des Affaires féminines dans le cadre de l'Émirat islamique d'Afghanistan.
Sara Seerat
ex-conseillère ministérielle

Les femmes afghanes veulent se battre pour leurs droits

Les femmes afghanes s'inquiètent pour leur avenir et demandent le respect de leurs droits fondamentaux qui avaient considérablement évolué depuis la chute des talibans il y a 20 ans.

Elles avaient ainsi pu accéder à des fonctions comme juge, parlementaire ou encore pilote. Ces métiers leur avaient été interdits par le régime fondamentaliste, qui contrairement à ce qu'il prétend, ne semble pas avoir changé.

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